Runnomobilité

Se déplacer plutôt que s'entraîner

Quand on pense runnomobilité, on pense runnotaf, c'est à dire aller au travail en courant. Mais la runnomobilité est un concept plus large. Être runnomobile, c'est comprendre que certains déplacement du quotidien (faire ses courses, boulangerie etc...) peuvent parfois remplacer aisément un footing de début ou de fin de journée. Nous ne sommes pas dans l'utopie du déplacement unique par la course à pied, connaissant les multiples contraintes que cela occasionne (logistique, douche, etc...).

Néanmoins, notre société moderne a oublié que le premier moyen de se déplacer pour l'être humain, reste la marche ou la course. Et que beaucoup d'entre nous courons pour s'entraîner ou se faire plaisir en dehors de nos contraintes quotidiennes. Mais quand on étudie de plus près nos petits déplacements hebdomadaires, certains d'entre eux pourraient simplement faire office d'un entraînement. Ici, on ne parle pas de séance fractionnée et intense, mais bien du footing ou de la sortie d'endurance en aisance respiratoire qui représente la majorité de nos sorties course à pied.

Aujourd'hui de nombreux athlètes ont émergés sans appartenir à un club, mais parce que courir était un de leur mode de déplacement régulier. Alors ne remettons pas tout en question, mais adaptons notre manière de s'entraîner en joignant utile et agréable.

Système cardio-vasculaire

Le minimum est déjà un maximum

Le système cardio-vasculaire est surement le premier levier d'entraînement notamment chez les débutants car les effets de votre progression sont visibles rapidement. Quelque soit l'effort, l'allure, vous le faîtes progresser. Les adaptations périphériques se font sur le long terme. Vous augmentez votre volume sanguin, votre débit sanguin et donc la mise à disposition de tous les substrats énergétiques dont les muscles auront besoin. Le volume d'éjection systolique atteint un maximal pour la plupart des coureurs à 50% de votre VO2Max. Que vous travaillez à 60-70-90% de votre VO2Max, les adaptations cardio-vasculaires seront proches. C'est la raison pour laquelle 70 à 80% de vos entraînements viennent cibler majoritairement des allures d'endurance. C'est l'une des clés d'un entraînement progressif et sans blessure. Solliciter vos muscles au minimum pour des adaptations cardio-vasculaire maximales.

Runthelimit se base sur les dernières études afin d'identifier votre forme et vous proposer des cycles d'entraînement cohérents et individualisés tout au long de votre année.

Physiologie

Repenser les causes avant les conséquences

L'analyse des méthodologies d'entraînement en course à pied est assez "récent". Beaucoup d'autres sports comme le cyclisme ont fait l'objet d'études pyhsiologiques et scientifiques mais de nombreuses inconnues résident en course à pied. Vous avez surement tous déjà entendu parlé de notions de "seuil lactique", "seuil anaérobie", "seuil ventilatoire", "VMA" et j'en passe... Néanmoins toutes ces notions désormais populaires s'appuyent sur une interpretation graphique qui ne fait réellement ressortir que des indicateurs/marqueurs. Pour faire simple ce sont la conséquence lisible de causes physiologiques qui semblent être mal comprises.

Le seuil lactique 2 (SL2) pour ne citer que lui, est un "momentum" où la concentration en lactacte dans le sang dérive et augmente de manière incontrollée. Oui, mais le lactacte est elle une cause de fatigue? Non. La production de lactacte dans les muscles augmente t-elle? Non. Aucune dérive au niveau de la mitochondrie n'est relevée car le lactacte est produit linéairement selon l'intensité. Est ce le débit sanguin qui baisse? Peut-être. Aucune réponse réelle physiologique ne vient appuyer un indicateur (et non pas seuil) qui est pourtant utilisé aussi bien à un niveau amateur qu'élite.

Runthelimit a t'il la réponse? Non. Mais au lieu de se baser sur un ensemble de marqueurs beaucoup trop variables et sujet à interprétation, nous allons nous interesser aux causes, plutôt qu'à la conséquence. Et selon nous, tout se passe au niveau du recrutement des fibres musculaires, c'est la raison pour laquelle la détermination de vos zones d'intensité s'appuyeront sur cette logique.

Foulée naturelle

Retour à l'essentiel

Vous pourrez être musculairement et cardiaquement prêt, si vous passez mal votre énergie au sol, vous perdez tous les bénéfices de votre puissance. C'est la raison pour laquelle la mécanique de foulée est le troisième levier sur lequel RUNTHELIMIT s'appuye.

Courir est surement pour la majorité, le sport le moins technique, "inné" comme dise beaucoup. Avant l'âge de 5 ans, nous courons naturellement avec une attaque médio-pied. Puis l'âge avancant, nous utilisons des chaussures à la mode qui viennent dégrader petit à petit notre foulée et désadapté notre naturel.

De nombreux exemple de coureur élite montre qu'il n'y a pas de foulée universelle, efficace ou moins efficace. La foulée la plus efficace est celle que vous utilisez lors de vos entraînements car vos muscles vont s'y adapté. Mais quel impact sur le long terme? Une foulée à cadence faible ou basée sur une attaque talon aura t'elle les mêmes conséquences sur votre corps qu'une foulée respectant votre ingénierie naturelle. C'est ici que RUNTHELIMIT émet des doutes et a choisi de vous amener progressivement à modifier votre foulée (sans tomber dans un extrême minimaliste) afin d'être plus économe, mais surtout moins impactant sur le long terme dans le respect de votre biomécanique.

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